La technologie Okahina, qui a fait de la biodiversité la priorité de son concept, va être à la base de l’ouverture de trois vagues artificielles en France entre 2021 et 2023.
Jusqu’ici on connaissait les technologies WaveGarden, Waco et celle de la piscine à vagues de Kelly Slater, au Ranch à Lemoore (Californie). Trois concepts pour trois types de vagues et donc trois types de piscines différentes. Arrive bientôt sur le marché une autre technologie, Okahina, qui se détache des autres. Une technologie qui fait primer avant tout et très vertueusement la biodiversité.
« Au-delà de l’aspect technique, et d’une vague de surf, la priorité des priorités pour nous a été la biodiversité, nous a expliqué Laurent Hequily, CEO d’Okahina.On part du principe que si on perd ce combat, toutes les autres initiatives n’auront plus de force. S’il faut consommer beaucoup d’énergie, utiliser beaucoup de béton, détériorer les milieux, je pense qu’il vaut mieux ne rien faire, ce n’est pas indispensable. » Le concept Okahina n’est pas une piscine mais un atoll flottant. « On peut le mettre sur des plans d’eau naturels comme un lac ou un milieu marin qui n’est pas trop exposé aux houles, ajoute Laurent Hequily. Il n’y a pas de béton, on génère une vague de surf avec nettement moins d’énergie que les autres. »
Ce concept révolutionnaire est porté par un cahier des charges ambitieux. « Notre questionnement a été : Comment limite-t-on l’impact sur l’environnement ? Comment faire pour aider à améliorer cette biodiversité qui a été abîmée ? Comment utiliser le mouvement de l’eau pour renouveler l’eau stagnante dans des zones de lagune ? Comment on peut filtrer les cyanobactéries ? Comment récupérer les micro-plastiques ? », détaille Hequily. De plus, une étude va être lancée afin de prouver que l’énergie de l’eau peut limiter le blanchissement du corail dans certaines zones.