Le sport est en train de changer en profondeur
- Les grands mouvements issus d’évolutions des années 70 sont derrière nous. De nouvelles générations arrivent, elles se positionnent différemment et elles font des choix en fonction d’autres valeurs.
- Parallèlement, l’innovation bouleverse l’univers sportif et elle nous permet d’envisager ce qui semblait impossible hier.
- Les mentalités s’adaptent presque aussi vite, voire quand elles ne devancent pas la technologie.
L’enjeu est bien de cerner les mécanismes à l’œuvre. Sans quoi, les choix stratégiques pour développer les territoires risquent de ne pas être les bons et les investissements engagés de devenir de futures friches industrielles.
Le surf illustre parfaitement la situation actuelle
Il subit une transformation due aux évolutions permises et provoquées par la technologie, et envisageable au regard des nouveaux imaginaires sportifs. L’action et l’immédiateté notamment. Le surf est sans doute à un tournant de son histoire. Par nature marginal, alternatif, il s’intègre progressivement dans le nouveau paysage des loisirs. Les puristes y voient une perte d’identité, beaucoup de surfeurs y décèlent une nouvelle opportunité. Les grands noms ont déjà adoubé cette métamorphose, mais le débat mérite d’avoir lieu. Chez Okahina Wave nous pensons que le surf peut évoluer tout en restant fidèle à ses valeurs.
Les vagues artificielles ouvrent de nouveaux horizons et la vague Okahina concilie à la fois l’esprit initial du surf et la modernité. Nous avons abordé dans nos précédentes publications les raisons pour lesquelles une vague artificielle s’inscrit dans une vision progressiste du surf et en quoi notre démarche respecte les valeurs du surf.
- Pas le souci d’un foncier constructible donc coûteux à trouver
- Pas de bassin à creuser, pas de béton à couler, pas d’empreinte durable au sol et une installation démontable au besoin
- Peu d’énergie requise
- Pas d’eau consommée, encore moins d’eau à filtrer
- Un impact positif sur son environnement avec une amélioration des milieux dégradés par l’homme grâce à une oxygénation de l’eau et un enrichissement du biotope avec des récifs artificiels développés sous sa structure flottante
Le concept Okahina Wave offre beaucoup de souplesse
Exemple en Méditerranée. Les connaisseurs savent que les houles hivernales sont propices au surf et que de belles vagues se cachent aussi bien en France que sur l’ensemble du pourtour méditerranéen, des côtes Européennes, à l’Afrique du Nord, sans oublier celles du Proche Orient. Mais tout le monde sait que la qualité des vagues de la Méditerranée pour le surf ne vaut pas celle des vagues du sud-ouest de la France ni celles de la Californie.
La Provence Alpes Côte d’Azur offre un écrin fantastique pour l’avenir du surf en France
Cette région connue dans le monde entier est réputée pour son ensoleillement massif. L’eau y est d’un bleu intense qui fait rêver et elle est chaude une bonne partie de l’année.
En Méditerranée la vague Okahina prend tout son sens. Elle prend place devant les grandes plages littorales de villes et de métropoles telles que Nice, Cannes, Toulon, Montpellier ou Marseille, sans oublier la cité état de Monaco. Tout comme elle peut s’intégrer dans des baies touristiques, son implantation marine facilite son installation.
Non seulement, la côte Méditerranéenne compte un tourisme présentiel important avec beaucoup de sportifs ayant une forte culture glisse liée à la proximité des nombreuses stations de ski. Mais cette région draine également un volume conséquent de touristes du monde entier, et pour lesquels le surf serait une raison supplémentaire de venir, de revenir et de rester. L’activité du surf sur les côtes Françaises de la Méditerranée favoriserait l’image d’une région dynamique, plus jeune. Elle contribuerait à son développement avec de nouveaux loisirs sportifs, elle réinventerait ainsi son tourisme de demain.
Selon une étude réalisée en 2017 par des chercheurs d’Oxford et ayant fait l’objet d’un article publié dans « The Economist », un spot de surf de qualité génère des retombées économiques induites locales estimées entre 18 à 20 millions de dollars annuels.
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