[EXTRAITS]
Bilan carbone et préjugés, on s’est renseigné
Dans un contexte où le changement climatique et la perte de biodiversité remettent en question nos sociétés modernes comme jamais auparavant, l’impact environnemental des piscines à vagues est considéré par beaucoup comme un non sens environnemental.
L’été que nous venons de connaître a asséché les sols et vidé les nappes phréatiques comme rarement ces dernières années. Les signaux d’alerte sont là.
Parmi les alternatives aux piscines à vagues et aux différentes technologies qui semblent déraisonnables aux yeux de beaucoup, nous avons parlé du cas de l’atoll flottant d’Okahina, cette innovation française greentech qui consiste en une infrastructure légère flottante en forme d’atoll polynésien qui viendrait se positionner sur des plans d’eau déjà existants qu’elle ne dénaturerait pas.
Une structure qui serait facilement démontable, qui n’impacterait pas ad vitam æternam les sites naturels et qui serait en phase avec les enjeux de son époque pour un changement total de paradigme dans le monde des vagues artificielles de surf.
La stratégie bas carbone d’Okahina Wave
Le bilan carbone estimatif de l’atoll flottant Okahina Wave au Futuroscope a été réalisé par le cabinet spécialisé indépendant INUK, avec le soutien de l’ADEME (Agence de la Transition Ecologique).
Et les données chiffrées le prouvent : l’atoll flottant Okahina Wave proposerait une solution dont le bilan carbone serait bien meilleur que celui des solutions du marché actuel, celui des piscines à vagues en béton.
Le système de vague Okahina émettrait entre 25 et 500 fois moins de CO2 équivalent que les piscines à surf et le bilan carbone de la structure (prenant en compte sa construction, son fonctionnement et sa fin de vie) représenterait environ 20 tonnes de CO2 par an, soit l’empreinte carbone annuelle de deux français moyens. L’utilisation de bois et de composite à la place de béton et d’acier faisant toute la différence.
L’atoll flottant Okahina Wave réussirait donc le pari de proposer une session de surf émettant l’équivalent d’1kg de CO2, bien moins que les alternatives existantes !
Laurent HEQUILY : « On peut faire quelque chose qui soit plaisant et fun pour l’homme mais qui peut aussi et surtout, être bénéfique pour l’environnement. En parallèle de la voie de la décroissance, il y a la voie de la sobriété. On peut aussi trouver des solutions qui soient efficientes et profitables pour l’environnement pour remplacer des solutions inefficientes et destructrices telles que les piscines à surf en béton.
L’homme a aussi fait des choses formidables, chacun se doit de trouver des solutions pour régler certains problèmes environnementaux notamment. Avec l’atoll flottant Okahina, nous voulons essayer d’être une de ces solutions. Une parmi tant d’autres, il y a plein d’initiatives en ce moment qui vont dans le bon sens. L’impossible est principalement dans notre manière de penser, dans nos habitudes et non pas dans des limites technologiques. Il nous faut apprendre à changer de paradigme pour construire un avenir plus sobre qui rassure, qui donne confiance et non plus participer à une course à la démesure aux conséquences qui font peur. C’est ce que nous tentons de faire modestement à notre niveau avec Okahina ».
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