Surf – Une vague artificielle à surf éco-responsable et ses valeurs d’avenir

L’idée d’une vague artificielle à surf n’est pas nouvelle, mais le concept est arrivé à maturité. Les mentalités sont prêtes à l’accueillir favorablement à condition qu’un certain nombre de paramètres soient réunis.

Risques, erreurs stratégiques et empreinte écologique des piscines à surf

Produire une vague artificielle est une chose, proposer une déferlante qui répond aux besoins des surfeurs et d’un public passionné en est une autre.

Il faut être capable de donner naissance à une vague éco-responsable dont l’implantation soit réussie et dont l’exploitation commerciale soit possible sur le moyen et long terme.

Le risque est que le site devienne une ruine désaffectée en cas d’échec, un trou béant témoignant d’une erreur stratégique, d’un choix trop proche d’une thématique de parc d’attractions….

Le travail réalisé par Kelly Slater et le World Surf League, ainsi que par l’équipe de Wave Garden avec The Cove est admirable.

Mais l’architecture et les solutions techniques de leurs vagues artificielles ne font-elles pas appel à une logique démodée de la fin du 20ème siècle ?

Leurs choix impliquent :

  • Une imperméabilisation excessive des sols, une des principales causes d’inondations, avec une empreinte durable des paysages.
  • L’utilisation abusive de béton, un matériau fortement carboné, soit l’équivalent de 300 maisons pour une vague à surf artificielle en piscine.
  • Des risques importants de fuites de ces piscines à surf.
  • Une consommation démesurée d’énergie alors que l’Organisation Mondiale du Tourisme préconise de diminuer de 25 % la consommation énergétique des parcs de loisirs.
  • Une énergie et des produits de traitement à des coûts prohibitifs pour traiter et filtrer les eaux de ces bassins dont le volume équivaut entre 7 à 15 piscines olympiques selon les modèles, auxquels il faut ajouter une évaporation importante.

De jour en jour nous prenons conscience de ces limites, du crédit que nous faisons sur le compte des générations futures. Il y a un coût instantané et un coût induit avec des conséquences à long terme. Il est donc important de se placer dans une perspective d’avenir, respectueuse.

La triste vérité est qu’une vague artificielle en piscine, si belle soit-elle, est un choix pesant. Elle se traduit par une infrastructure en béton dont l’impact se fera sentir sur à minima trente ans. Qui plus est, même si nous pensons que la mentalité des surfeurs évolue et évoluera encore, la distorsion entre la promesse de départ – la philosophie du surf – et la proposition – surfer entre quatre murs – porte en elle le germe d’une possible limite, d’un concept déjà démodé.

Okahina Wave, la vague artificielle à surf éco-responsable

Niels Bohr, prix Nobel de physique, déclarait « Ce n’est pas en améliorant la bougie que l’on a inventé l’ampoule électrique« .

Nous souhaitons attirer l’attention des passionnés et des décideurs sur des modèles innovants. Nous pensons qu’il faut aller au-delà. Cette vision est inscrite dans l’ADN de la nouvelle vague éco-responsable Okahina Wave.

L’idée est de franchir un cap, d’apporter une innovation de rupture à l’image de l’ampoule électrique en son temps. Une nouvelle vague, certes, mais quelle vague, quel type de projet global. La vague 3.0 Okahina porte d’autres valeurs, des valeurs en accord avec le monde de demain.

Le meilleur dans tout ça ?

Pas de béton, pas de mur, pas d’eau traitée, une demande énergétique faible, et un environnement de pratique en connexion avec la nature.

La vague artificielle Okahina Wave minimise l’impact sur le lieu d’implantation, sur les gens qui y résident initialement, nécessite moins d’énergie, ne rejettera pas d’eau traitée, elle est démontable et donc réversible, évolutive dans le temps, moins chère et invitera les surfeurs dans un univers qui leur ressemble. Développée en France, cette vague artificielle à surf est en phase avec les enjeux environnementaux d’avenir.

La vague artificielle de demain ne doit pas déferler dans le monde d’hier.